Maraîchage pour la cantine

Le 1er septembre 2017, nous avons fait une réunion « Maraîchage » à Ampanory (hameau du bas) avec les paysans. Nous voulions faire le bilan de l’action maraîchage 2017 et voir les perspectives de ce projet.

30 personnes étaient à priori concernées (hommes pour la plupart). 3 groupes de 10 personnes environ avaient été constitués en fonction de leur lieu d’habitation, chaque groupe travaillant sa parcelle et ayant son leader. .

Nous avons visité les 2 parcelles, celle du bas et la parcelle intermédiaire.

MaraichageBas   Sur la  parcelle du bas, 7 personnes etaient prévues au départ, seules 3 ont travaillé. Elles ont planté des patates le 16 mai. Récolte prévue fin septembre avant repiquage du riz prévu début novembre.
MaraichageHaut  Sur la parcelle intermédiaire (un peu au-dessus de l’école) : patates plantées fin juin … Risque de récolte trop tardive. Rencontre avec 2 papas qui ont travaillé sur cette parcelle.
Sur la parcelle du haut : rien n’a été planté.

Problèmes

Sécheresse

Les légumes et les haricots n’ont pas été semés, grosse perte sur les plants de patates due à la plantation trop tardive. Les haricots n’ont pas été plantés car la saison trop sèche n’était pas propice. Mais où les planter à la saison humide ? (le riz occupe tout).

Manque de motivation

Peu de succès dans ce mode de plantation collective. Pas assez de motivation par rapport aux cultures personnelles. Ce mode de travail collectif est rare localement et lorsqu’il a lieu, il est suivi d’un repas offert aux travailleurs. Ce détail nous avait échappé et nous n’avions pas prévu de repas. Cela a peut-être aussi participé à l’échec de ce mode de fonctionnement.

Solutions envisagées

Partage de la récolte

Un mode alternatif est envisagé : « teloana ». Le principe est le suivant : nous achetons les semences et éventuellement les engrais que nous confions à l’agriculteur. A la récolte nous récupérons la semence. Le reste est partagé en 3 : 1/3 pour la cantine et 2/3 pour l’agriculteur. Celui-ci se débrouille pour la parcelle.

Il a été question d’offrir des trophées aux 3 meilleurs participants (lots de matériel agricole, bêche, arrosoir, …) pour les motiver.

Ce mode de fonctionnement demande une gestion fine des candidats et de leurs récoltes et donc un gestionnaire (Jean-Marie) : devis pour les semences, pour les trophées, inscription des volontaires, identification des terrains, estimation des semences nécessaires.

Elevage de lapins

Mme Suzanne intervient pour proposer de s’occuper d’un élevage de lapins. Elle a déjà un élevage qu’elle propose d’agrandir.

Nous payerions l’achat de 6 lapins (5 lapines et 1 mâle) à 15000Ar  l’unité à confirmer + l’achat des clapiers. En échange elle offre la moitié du fumier des lapins pour les cultures « cantine » et la moitié des portées pour la viande des repas cantine. L’idée nous paraît bonne et le projet pourrait être proposé à 2 autres personnes, en priorisant des femmes seules en situation précaire comme Mme Suzanne.