Le 31 août 2017, nous avons rencontré l’association locale des parents d’élèves. L’objectif de la réunion était de faire le bilan du fonctionnement de la cantine pour l’année scolaire 2016/2017 et de définir les améliorations et l’organisation de cette cantine pour l’année scolaire 2017/2018.
Côté MIEZAKA France, Laurent, Ndanja et Marido étaient présents. Il y avait à cette réunion une quarantaine de personnes, beaucoup de mamans et peu d’enfants car c’était les vacances scolaires. Plusieurs notables dont le chef fokotany et le président de l’association des parents d’élèves.
Voici le retour d’expérience de l’opération « cantine » en 2017.
Le stockage pour la cantine (ustensiles, couverts, assiettes, riz, …) se situe loin de l’école dans le hameau du bas chez Jean-Marie. Il faut tout remonter jusqu’à l’école et tout redescendre chaque jour. D’où une perte de temps et un effort important de la part des bénévoles.
Solutions envisagées :
Le repas qui devrait être servi à la récréation de 10h est en fait servi à 11h. L’école ne reprend pas après d’où une diminution et un déséquilibre du temps scolaire.
Solutions envisagées :
Coupures fréquentes de l’arrivée d’eau près de l’école. Personne semble savoir si cela vient du réservoir en haut de la montagne ou des canalisations mais il y a de l’eau en bas.
Chef fokontany : il faut réunir la somme auprès des villageois pour pouvoir faire venir une entreprise de maintenance mais ce n’est pas pour tout de suite (non prioritaire)
Une personne souligne que faire manger les enfants dans la salle de classe pose le problème du nettoyage.
Nous précisons que le budget de MIEZAKA France ne permet pas d’envisager pour le moment la construction d’un réfectoire. D’autres actions sont plus prioritaires
La durée de fonctionnement de la cantine de 4 mois est trop courte. Quelqu’un propose de mettre au menu du manioc à la place du riz, ce qui abaisserait le prix moyen du repas et permettrait de prolonger un peu. Marido, Gabriel l’ancien directeur d’école, les instits et beaucoup de parents protestent. Le manioc n’a aucune qualité nutritive. On décide de rester sur le principe d’une cantine de qualité acceptable, quitte à limiter le nombre de jours de fonctionnement.